Shin Warriors
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 RP Saint Seiya

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Kenshirô

Kenshirô


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MessageSujet: RP Saint Seiya   RP Saint Seiya EmptyVen 24 Sep - 21:44

Côte ouest d'Honshû, Japon, il y a une vingtaine d'années...




Il était presque minuit, la pluie battait son plein et la nuit noire était transpercée par les phares d'une voiture toute aussi sombre.La portière s'ouvrit juste après l'arrêt de cette dernière devant un immeuble un peu plus vieux et triste que ses voisins qui empêchaient la lune d'éblouir la mer toute proche de son reflet lacté. De cette voiture noire, sortirent deux ombres qui se hâtèrent vers le bâtiment délabré, et, l'instant de se voir engloutis parla lumière que laissait filtrer l'entrée entrebâillée, ils s'engouffrèrent dans le petit immeuble dont, l'instant d'un flash lointain produit par la foudre, l'insigne se fit lisible, et l'on pouvait clairement déchiffrer les mots suivants :


«Orphelinat Kasumi Sesshû»





Les silhouettes ombrageuses furent baignés par la lumière lorsqu'elles entrèrent dans l'orphelinat, et l'on distinguait clairement un homme mûr tenant dans ses bras un nouveau-né fragile, et un garde du corps au crâne rasé et au regard vide, typique du laquais sans cervelle. Une femme âgée et aigrie accosta rapidement les visiteurs trempés, engageant la conversation avec le porteur du bébé et les conduisit dans un modeste bureau, les laissant prendre leurs aises pour mieux discuter..



  • Nous vous attendions, monsieur, veuillez remplir le formulaire tout de suite pour déposer.... monsieur ?



Elle faisait référence au petit être qui semblait dormir dans les bras de son interlocuteur, qui répondit simplement :



  • .Kuma.




  • Monsieur n'a pas de nom de famille ?




  • Il ne porte pas le mien.




  • Alors comment doit-on l'appeler ?




  • Comme il vous plaira, je n'en suis plus responsable, dit-il en faisant glisser le papier signer en direction de la vieille femme.




  • Ce n'est pas comme ça que ça marche, il nous faut le prénom et le nom de fam...



Une liasse de billets interrompit les modalités et laissait clairement entrevoir la volonté de l'homme d'abandonner tout lien avec ce qu'il tenait dans les bras.



  • Alors ?




  • Euh, je... Comme vous voudrez, monsieur Kasumi Kuma est ainsi accepté dans notre établissement, merci cher monsieur pour votre aimable collaboration.




  • Très bien, sur ce...





Et l'homme partit sans une fois évoquer son nom, il venait d'abandonner l'un de ses enfants et il partait sans regret et sans remords, il avait coupé tout lien avec sa semence. Les années passèrent et Kuma, dont le nom de famille n'était autre que la propriété de l'orphelinat, vécu dans la plus profonde solitude. Son père l'avait abandonné, personne ne voulait lui parler, il était même devenu un martyr, une tête de turc à cause de sa faible nature. Il était naïf, peureux, craintif, tête en l'air, i la fallu peu de temps pour que la cruauté du bas-âge s'abatte sur lui, blagues idiotes,insultes, coups, il subissait à chaque fois les moindres dérapages de ses camarades, et il ne pouvait rien dire, il ne pouvait pas pleurer sous peine de se voir battu encore plus. Le seul endroit où il pouvait se sentir libre de verser ses larmes était son lit, il enfouissait sa tête sous son oreiller et ses gémissements devenaient à peine perceptibles. Il n'avait pas d'amis, pas de famille, pas d'attache, il était seul et pour lui, rien ne pouvait être plus insupportable. Quant il atteignit ses quatre premières années, les pleurs laissaient place à des cris de rage et de haine étouffés par sa maigre couverture. Le seul espoir qu'il avait,c'était le lendemain, l'espérance du jour suivant, un jour où sa vie changerait, pour le meilleur il suppliait les dieux dont on lui enseignait le culte avec des propos ridiculement exagérés. C'était justement ce lendemain qui lui avait rappelé ce qui lui manquait.Dans l'établissement, il y avait une jeune fillette. Elle aussi était triste, mais un jour, la vieille dame lui parle et elle sembla retrouver une once d'espoir. Comment Kuma pouvait-il prédire que, le jour d'après, elle serait emmenée par deux adultes au visage doux, la guidant à la sortie de l'orphelinat en la tenant par la main ? Kuma, qui n'y comprenait goutte, se laissa consumer par la curiosité et demanda à la vieille dame la raison du départ de la gamine.



  • Elle a été adoptée, elle a des parents désormais.



Adoptée? Parents ? C'était ça qui la rendait heureuse ? Juste deux adultes qui la tiennent pas la main ? Pourquoi ? Quelle était la raison de cela ? Kuma venait de se rendre compte que les parents existaient,deux grands adultes qui chérissent le même enfant, qui lui disent des mots doux et le réconfortent, lui redonnent confiance en lui et abolissent à jamais l'infâme règle de la solitude. C'était donc ça qui lui manquait ? Des parents, une attache, un soutien ? Kuma,enfreignant pour la première fois les règles de l'orphelinat,courut vers la porte et sortit en trombe du vieil immeuble pour regarder le trio partir. Ce trio, ce couple de trois émettait une chaleur réconfortante, née des rires et de l'affection, une chaleur qu'il n'avait jamais connu auparavant. Baignés pas le soleil,marchant gaiement, ces gens-là disparurent progressivement au fur et à mesure que Kuma versait des larmes. La femme âgée, qui d'ailleurs avait commencé à subir les infirmités de l'âge, se tint à côté du petit garçon, et, au lieu de le réprimander pour ses larmes, elle lui dit quelque chose de rassurant, distant mais rassurant.



  • Ne t'en fais pas, petit, ton jour viendra, à toi aussi. Attends et un jour peut-être que l'on t'adoptera...



C'était cette femme qui s'était autrefois laissé corrompre par le paternel,elle éprouvait du regret quant à l'égoïsme de ses actes. Par sa faute, elle avait laissé Kuma perdre sa famille. Elle se croyait responsable de sa solitude. La liasse de billet avait perdu sa saveur de ces quatre dernières années, et elle se maudissait intérieurement de son acte. Elle raccompagna Kuma jusqu'à l'orphelinat, convaincue que ce n'était qu'une question de temps avant qu'une famille aimante vienne le chercher aux portes de cet orphelinat miteux. Depuis, les yeux de Kuma ne se noyaient plus dans ses draps pour pleurer, au contraire, il fixait le plafond avec une lueur d'espoir remplie d'inattendu et d'hypothèses. Une famille, c'était là tout ce qu'il demandait encore et encore depuis le jour de ses quatre ans...
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Kenshirô

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MessageSujet: Re: RP Saint Seiya   RP Saint Seiya EmptyVen 24 Sep - 21:45

Deux ans plus tard...


- Où il est ? Dites-moi où il est ! Je veux savoir où il est !!


La vieille dame semblait sortie de ses gonds, accrochée désespérément à sa vieille canne, elle semblait courir malgré le poids des années. Elle cherchait désespérément...

- Kuma !

… qu'elle aperçut en train de faire la sieste sur le toit de l'orphelinat Kasumi Sesshû. Ces deux dernières années, le tempérament du gamin avait changé du tout au tout. Il était devenu insouciant, imprudent, frimeur et désinvolte. Le toit était trempé, c'était un jour de pluie comme tant d'autres du côté de l'orphelinat délabré. Le vent s'était levé depuis peu et berçait les longs cheveux noirs du jeunot pour les montrer au soleil qui leur offrait une teinture oscillant entre le noir jais et le bleu saphir. Les nuages gris se dissipaient lentement et baignaient la ville entière dans la lumière solaire. La vieille, affolée, ne fut rassurée qu'un court instant lorsqu'elle vit le gamin de six ans et demi affalé sur les tuiles humides qui composaient la toiture de l'établissement.

- Kuma ! Descends tout de suite !! lui somma-t-elle.

- Attends deux minutes vieille peau !

Ces mots provenaient de Kuma. Ces insultes étaient prononcées sans aucune animosité, c'était le surnom régulier qu'il donnait à la doyenne de l'orphelinat depuis l'année d'avant. Pour justifier ses paroles, il leva le doigt et montra un arc-en-ciel en pleine formation, qui suivait le déroulement des nuages.

- C'est si rare un arc-en-ciel dans ce patelin paumé !

Puis il se remit à siester, regardant fixement le rayon multicolore qui transcendait le ciel morose pour annoncer le firmament bleu. Pour voir cela, il avait passé une nuit blanche et s'était échappé de sa chambre pour passer deux heures sous la pluie à attendre le lendemain. A la fin du «spectacle», il se releva et domina un petit monde du haut de l'immeuble. Il était grimpé à l'aide d'un mur mousseux, difficile à escalader. Du haut de l'établissement, la chute était mortelle. Kuma, sans esquisser la moindre peur, sauta sur le vieux mur et se descendit très rapidement, comme si progressait par petits bonds avec une agilité déconcertante. Il arriva en bas sans une égratignure, mais la vieille se chargea de lui en faire une avec une tape magistrale derrière la tête avant de l'appeler par le surnom qu'elle lui avait donné à son tour :

- P'tit con, monte dans ta chambre !

Elle aussi semblait se forcer d'avoir l'air énervée. En vérité, après avoir raccompagné le singet dans son dortoir, elle se mit à sourire discrètement, faisant écho à tous les autres habitants de l'orphelinat. Cette insouciance, cette attitude désinvolte, tout ça ne pouvait naître d'une personne ayant un appui, un soutien. L'orphelinat était devenu sa famille, il avait des dizaines de frères et sœurs ici. A défaut de s'en voir attribuer une, il créa sa propre famille, mais il sentait bien que ce n'était pas vraiment une sensation à la hauteur d'une véritable famille, il lui manquait encore des parents, ou plutôt un père, car la «vieille peau» occupait dans son cœur la place d'une mère aimante. Tout ce qui lui manquait était un modèle, un exemple... un père. Kuma le sentait bien, il était incomplet. Certes, il n'était pas laid, il était devenu un garçon respecté dans l'orphelinat et il était assez agile pour amuser la foule avec ses cabrioles, mais il lui manquait un père, et c'était là l'ultime chose qu'il attendait de la vie, le chaînon manquant qui lui ferait ressentir le bonheur d'être dans une véritable famille, attendant un père qui l'adopterait.

Par le plus grand des hasards, ou le plus étrange des destins, cette personne arriva jusqu'à l'entrée de l'orphelinat. C'était un homme corpulent, mais dont la posture et l'allure inspiraient une impression de légèreté, de frivolité. Il avait un visage ferme mais une expression apaisante, surmonté d'yeux scrutins et d'une vivacité presque hors-norme. Ses cheveux argentés, coupés mi-courts, négligeaient une mèche touffue au souffle du vent. On sentait en lui qu'il n'était pas juste un home ordinaire, à cause de ce compromis entre fermeté et relâchement et l'impression de parfaite liberté qui semblait émaner de lui. Étrangement, l'attitude détestable qu'il prit ensuite ne frôla personne, comme si tout le monde lui laissait le droit de s'exprimer à sa guise.

- Oy oy ! Qu'est-ce que tu fous là, gamin ?

C'était sa voix sauvageonne qui réveilla Kuma lors de sa sieste habituelle, sur le toit de l'orphelinat, endroit sur lequel tout le monde le laissait tranquille et personne n'essayait de le faire redescendre. L'homme était juste à côté du jeune Kuma, regardant avec dépit la position de ce dernier, mais il n'avait pas l'air de vouloir exercer une quelconque discipline sur lui, il ne voulait pas le faire redescendre juste «pour son bien» :

- Allez, dégage gamin ! C'est l'heure de ma sieste et personne ne squatte ma piaule !

Kuma, entendant l'inconnu lui parler de cette manière, montra tout de suite sa révolte, et le mécontentement qu'engendrait cette bruyante effraction dans SON domaine.

- Tu rêves ou quoi ? J'étais là en premier, c'est mon toit !

- Nan ! Maintenant c'est l'mien !

- Le mien !

- C't'une blague ? Le mien !

- Tu délires, crétin ! Casse-toi !



A cet instant là, les deux âges, malgré la distance qui les séparait, se disputaient entre eux comme des gamins, non, la puérilité de leur dispute ne dépassait même pas le niveau de maturité de deux maternelles. Avant que quiconque ait pu y mettre un terme, la situation avait déjà dégénéré. L'étranger leva lentement sa jambe et l'abattit brutalement sur les tuiles à côté de Kuma qui se vit soulevé par la force du coup. Il tomba puis son corps roula sur les tuiles glissantes et trop inclinées, Kuma se précipitait dangereusement vers le vide. Au moment où il dépassa la gouttière, il fut complètement désorienté et l'atterrissage prenait des airs de catastrophes. A peine avait-il poussé le début d'un cri des derniers instants qu'une main forte et vigoureuse le retint pas la jambe, c'était celle du visiteur indésirable qui s'était élancé pour le sauver. Mais, contrairement à tout selon à quoi l'on pourrait s'attendre de l'archétype du sauveur, il ne prit pas ses airs modestes et ajouta simplement :

- Gaffe, petit ! On ne me donne jamais d'ordres quels qu'ils soient ! Estime-toi heureux, je t'ai pardonné assez vite pour te sauver la mise !

Paniqué, le jeune indiscipliné ne cessait de gigoter au-dessus du vide , il était aveuglé par la peur et ne savait ni quoi dire ni que faire, mais son sauveur lui tendit la main pour le remonter.

- Attrape ! Je vais pas rester comme ça toute la journée !

Quelques minutes plus tard, le mal passé, Kuma se retrouva sain et sauf sur le toit, choqué mais sans égratignure quelle qu'elle soit. Alors qu'il tentait de réguler sa respiration, le parfait inconnu qui l'avait littéralement viré du haut de son nid puis lui avait sauvé la vie se présenta.

- Et bien, petit ! Je comprends pas pourquoi un gamin qui a si peur du vide s'entête à rester sur son toit ! Comment tu t'appelles ? Moi c'est Fuuki !

Spoiler:

Son attitude était étrange pour Kuma, bien que cet homme, ce «Fuuki» l'avait insulté à plusieurs reprises et lui parlait de manière indécente, voire irrespectueuse même envers un garçon de son âge, il ne montrait aucune animosité ou haine, de plus, il lui tendit une fois encore la main, cette fois dans le but de faire la paix et de se pardonner mutuellement. Kuma n'arrivait pas à comprendre comme un tempérament pareil pouvait changer en un instant. Hésitant, il prit la main du gaillard puis lui dit.

- Kuma, je m'appelle Kuma.

- Kuma quoi ? C'est tout ? T'as pas de nom ?

- Bin... en fait...


En vérité, le seul nom que l'on avait attribué à cette jeune pousse était celui de l'orphelinat qui l'accueillait, et il n'aimait pas ce nom. Il n'avait pas de lien avec le fondateur de l'établissement, ni avec personne d'ailleurs. Son sang n'était que sien et il ne savait pas qui d'autres lui avait fourni ces gênes, ce corps, cette pensée... cette douleur...

- Parfait ! s'exclama Fuuki, C'est justement ce qu'il me faut !

- Quoi ?


Fuuki avait pensé trop fort. La raison de cette exclamation était exactement la même que celle de sa venue, il était venu dans cet orphelinat une personne sans famille, un jeune garçon qui, comme lui, n'avait rien à perdre. Mais ce gosse, il n'avait pas l'intention de l'adopter... de manière ordinaire, pour une raison ordinaire. C'était pour lui une obligation, une chose qu'il se sentait obligé de faire, voire même, la seule chose dans sa vie qu'il s'ordonnait à lui-même d'accomplir. Voyant l'incompréhension de l'enfant, il s'expliqua.

- Je cherche quelqu'un comme toi depuis un bout de temps. Tu n'as aucun parent, pas vrai ?

- O-Oui...

- Alors que dirais-tu de me suivre, moi ?

- Toi ?

- Allez, fais pas ton difficile ! Je sais très bien que les gens comme toi cherchent désespérément quelqu'un à suivre ! Considère-ça comme une adoption, d'ac ?


Kuma ne rêvait pas, enfin, quelqu'un se sentait prêt à l'adopter, à lui donner un chez-soi ! Mais, malgré l'impression, l'aura rassurante qui émanait de Fuuki, il le connaissait à peine, et ne savait pas vraiment grand-chose de lui à part... qu'il représentait exactement le genre d'homme qu'il voulait être. De toute sa maigre vie, Kuma avait comme unique paysage l'orphelinat Kasumi Sesshû, et le ciel bleu et sans fin, auquel il confiait tous ses rêves, et en particulier celui de partir enfin de cette maison de malheur, dans laquelle il avait trop vécu et trop pleuré. Ce Fuuki, représentait exactement le modèle de liberté auquel Kuma aspirait tant. L'attente était devenue intenable, l'air devenait dénué de parfum, la vie n'était qu'ennui... et enfin on lui a proposé de l'adopter ! Alors qu'il était tiraillé par l'envie irrépressible de vivre une autre vie et la peur de l'inconnu, il se décida à gravir la première marche puis, avec un hochement de tête déterminé, il prononça les mots qu'il avait tant couvé depuis sept ans...

- D'accord !

- Alors c'est parti ! Prépare tes affaires et attends-moi dehors, j'arrive dans deux minutes !
lui répondit Fuuki avec un clin d'œil.

A l'intérieur de l'orphelinat, alors que Kuma avait fini de rassembler le peu de choses qui lui appartenaient, Fuuki réglait les modalités de l'adoption en face du comptoir derrière lequel était assise la vieille doyenne de l'orphelinat. Celle-ci arracha une page d'un petit carnet puis se mit à poser des questions au vieux gamin, qui avait un sourire disproportionné collé sur le visage.

- Très bien, donc... prénom ?

- Fuuki !

- Nom de famille ?

- J'en ai pas !

- Ça commence bien... Vous vivez seul ?

- Oui !

- Vous n'avez pas d'enfants ?

- Nan !

- Exercez-vous une profession ?

- Euh... nan !

- Avez-vous reçu une autorisation auprès du...

- Nan mais j'ai ça !
lança-t-il en brandissant une sorte de petite insigne.

La vieille dame sursauta. Ce que lui avait montré le gaillard n'était pas quelque chose d'ordinaire, c'était même quelque chose d'extrêmement inattendu au sein d'un si misérable établissement ! Comprenant à qui elle avait affaire, elle déchira le papier puis répondit simplement.

- Je vois... alors je ne peux m'y opposer... il est à vous.

- Merci m'dame !


Cinq minutes plus tard, Kuma et Fuuki étaient partis prendre un taxi pour la gare la plus proche, et ils étaient déjà à bonne distance de l'ancienne demeure du jeune garçon. La doyenne, derrière son comptoir, prit sa tête entre ses mains puis murmura à voix basse, avec un air résigné.

- Je vois... Kuma.... Alors c'est cela ta destinée ? Devenir un.... un....

Puis elle fondit en larmes. Tristesse ou joie, peu importait à cet instant précis. Ce qui était important, c'était qu'elle savait que le futur du jeune garçon sur lequel elle avait veillé pendant sept longues années, était un destin bien différent de celui du commun des mortels, un destin exceptionnel et imprévisible. L'insouciance et l'innocence du jeune orphelin l'avaient guidé vers la voie du courage et du dévouement, celle d'un...

- … Chevalier.....

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Kenshirô

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MessageSujet: Re: RP Saint Seiya   RP Saint Seiya EmptyVen 24 Sep - 21:47

Trois ans plus tard, quelque part dans l'Est du Népal...


Cela faisait trois ans que Kuma avait quitté son orphelinat pour suivre Fuuki, celui qui avait l'intention de l'adopter. Or, le trajet pour arriver jusqu'à la nouvelle demeure de Kuma fut très très long, au point qu'il se demandait pourquoi cet abruti de Fuuki l'avait cherché jusqu'au Japon. Premièrement, ils avaient pris le train pour arriver jusqu'à l'aéroport qui les emmena jusqu'à la bordure Nord de l'Inde, le Népal. Ils atterrirent à l'aéroport de Katmandu et durent entamer une très longue marche pour arriver jusqu'à une cabane paumée en plein milieu de la forêt tropicale qui, à l'horizon, laissait admirer entre les branches de ses arbres la base même de la plus haute montagne de l'Himalaya : l'Everest. A la frontière entra l'herbe et la neige, Kuma vécut une petite vie paisible sans soucis ni complications. Il découvrit que son nouveau «père» pratiquait les arts martiaux avec une passion sans égale, Fuuki s'absentait souvent pour gravir seul la montagne, et jamais Kuma n'avait osé le suivre, jusqu'à un certain jour où, lorsque Fuuki descendit de la montagne pour une énième fois, il lui demanda la raison de cet exercice quotidien tellement inhabituel. A cela le gaillard répondit : « Je te conseille de bien regarder et de bien prendre des notes, gamin, car un jour, c'est toi qui t'y collera ! ».
Une semaine plus tard, plus par envie que par curiosité, le jeune Kuma se joignit à Fuuki durant son exercice habituel puis, tout doucement, il se mit à éprouver une passion hors norme pour le combat et les arts martiaux, à tel point qu'il se lança à son tour dans une quête vers la puissance et que la relation entre les deux hommes passa d'un simple archétype de relation père-fils à un respect mutuel entre maître et élève. Les jours passèrent et l'entraînement devint de plus en plus dur, mais aussi de plus en plus naturel. Parfois même, l'entraînement dominait entièrement toutes les habitudes de la journée. Le réveil de Kuma était l'un des exemples les plus frappants...

- ON SE LEEEEEVEUH !!!!

Le corps de Kuma se trouva soudain projeté par une force inconnue. Ses épaules a repos se décollèrent du sol et ses jambes balancèrent vers l'avant. Une étreinte en béton armé retenait l'abdomen du jeune garçon dans une sorte de mouvement rotatif et ascendant, jusqu'à se desserrer puis se resserrer sur les cuisse de Kuma qui avait la tête à l'envers, enfin, un choc titanesque se fit sentir et la nuque de Kuma se heurta à une sorte de rocher dur comme l'acier tandsi que ses jambes semblaient subir un écartèlement. Au final, la position qu'il avait prise ne put encore être décrite par des mots autres que...

- KINNIKU BUSTER !!!

RP Saint Seiya Kinniku+buster


… le réveil était assuré !
Fuuki avait réveillé Kuma de cette manière peu répandue... après tout, j'venais de vous dire que l'entraînement faisait dès lors partie de leur quotidien.

- Kuma ! Tu te souviens de ce que j'ai dit hier ? lança Fuuki avec une autorité inappropriée.

- N.... Non.... grinça Kuma entre ses dents.

- Imbécile ! Je t'avais dit que l'ennemi pouvait venir de n'importe où n'importe quand ! Il ne faut jamais relâcher ta garde ! Jamais !

- Mais qui serait assez con - aïe !- pour me faire la prise de Kinnikuman quand je dors, abruti !

- Ton maître vénéré par exemple, auquel tu voues une confiance absolue, mais qui est prêt à te trahir à la moindre occasion !

- …..

- …..

- ….. Pas faux.....

- Bon garçon !


Fuuki laissa ensuite tomber son élève par terre tel un vulgaire sac de pommes de terres puis se pencha vers lui en mettant sa main droite derrière son dos. Kuma fit la même chose en se mettant à genoux. Un bref instant de silence envahit soudain le petit cabanon, une impression malsaine se faisait sentir entre les deux à peine réveillés. Un courant d'air s'écoulait doucement de par la fenêtre entrebâillée qui trônait au-dessus de lit de Kuma. Les deux hommes se montraient à chacun leur regard le plus déterminé avant de hurler tous deux d'une rage folle, déchaînant leurs esprits combatifs pour enfin brandir leurs mains respectives et déclarer à l'unisson :

! SHIFUMI !


RP Saint Seiya 30172103_pRP Saint Seiya 30172255_p

KUMA WINS





- OK, je fais la cuisine.... se lamenta Fuuki.


C'était devenu comme ça en trois ans de vie commune, et malgré les rebondissements incessants qu'ils s'infligeaient au quotidien, les deux lascars menaient une vie heureuse, décontractée, sans rien pour les déranger. La cuisine de Fuuki était tellement maladroite qu'il ne cessait de faire des bourdes et de reporter le petit déjeuner, à tel point que lorsqu'il s'écria enfin :

- A table ! Le p'tit déjeuner est servi !

… Il était midi passé. Kuma, qui avait l'estomac encore plus gros que les testicules du Yéti, se jeta tout de suite sur son festin. Il engloutit son bol de riz ( qui était surmonté d'un jaune d'œuf comme seul Fuuki savait les faire ) en 25,67 secondes, chrono en main – nouveau record -. Cela faisait aussi un peu partie de l'entraînement, le ravitaillement était la chose la plus vitale à faire avant n'importe quelle activité que ce soit, les deux mangeurs de riz étaient d'accord là-dessus. A la fin de leur repas, Fuuki et Kuma se levèrent avec peine pour aller maltraiter quelques arbres, mais une voix forte émana de derrière leur dos.

- Fuuki ! Je te cherchais !

Cette voix brutale et naturellement agressive venait d'un grand gaillard qui les regardais au loin, en sortant des bois. Il avait une allure de brute, avec des muscles prédominants et une taille avoisinant les deux mètres. Il était habillé du couple jean-débardeur infaillible qui va à tout le monde et, plus haut, bien plus haut, on voyait son visage «fort», au nez, au menton, au front et à la mâchoire angulaires jusqu'aux limites de l'acceptable, ses yeux noisettes étaient surmontés d'une tignasse brune négligée bourrée de mèches et d'épis. Il était accompagné d'un gamin qui semblait avoir le même âge que Kuma, et celui-ci était le sosie miniature parfait du malabar qui avait appelé Fuuki. Un sourire entre la moquerie et la sympathie se laissa voir entre le creux de ses joues.

- Allez ! C'est moi ! Daïchirô ! Tu me reconnais pas ?

Fuuki l'avait reconnu tout de suite, mais en réalité, il n'attendait pas vraiment son arrivée. Pour lui, Daïshirô était un ami de longue date doublé d'un enquiquineur de première. En vérité, ces deux-là nourrissaient une petite rivalité dans leurs rapports, et le fait qu'il ait amené un gosse... Fuuki craignait le pire.

- Ah, euh, oh ! Daïchirô ! Quelle... surprise !

- J'ai appris que t'avais enfin trouvé un élève !
lui cria le gaillard alors qu'il se rapprochait du groupe.

- Euh... ouais... y paraît....

Quand le géant se retrouva devant Fuuki, il lui fit une tape «amicale» sur l'épaule qui donna lieu à un léger craquement d'os du loubard qui prenait son mal en silence. Quand Daïshirô aperçut le jeune Kuma, il étala son plus grand sourire.

- Alors c'est toi l'élève de Fuuki ! Ah ça me rassure ! T'as meilleure mine que ce vieux croûton, hein Fuuki ? reprit-il en détruisant encore plus l'épaule de son ami.

- O-oui..... Et le tien, il s'appelle comment ? demanda Fuuki.

Daïchirô se rendit compte de sa bêtise, il avait oublié de présenter son protégé et montra un petit geste gêné, puis il fit les présentations.

- Oh j'ai oublié ! Quel abruti je fais ! Il s'appelle Geki, j'ai commencé la formation il y a trois mois, et c'est déjà une montagne de muscles ! Le tien tu l'as depuis quand ?

Fuuki, honteux parce que son élève avait moins la tête d'un combattant que celui de son vieil ami ( dont le bras faisait presque le double du volume de celui de Kuma ) et surtout parce qu'en trois ans, il n'en avait pas fait une machine de guerre, répondit d'une voix minuscule et fluette.

- Trois ans.

- Quoi ? J'ai pas entendu.

- Trois ans...

- Parle plus fort !

- ... Tr... Une semaine ! Hein Kuma ? C'est bien une semaine ?

- Euh.... ouais....

- Ah ! Si peu ! Parfait !
se réjouit Daïchirô, Tu l'as bien entraîné ! Au fait, ça te dirait qu'on les teste un peu ? Non ? Allez !

- Ahem... avec plaisir....

- Super ! On va voir qui est le meilleur prof, hein ? On commence maintenant ?

- Une minute !


Fuuki, qui commençait à suer à flots, emmena Kuma jusque dans le petit cabanon et, après avoir barricadé la porte, fermé les volets et bouché les trous dans les murs, il laissa parler sa fierté.

- Écoute Kuma ! Ça va pas te faire marrer mais faut que je t'apprenne un truc !

- Quoi ?

- Voilà, t'as peut-être déjà deviné, mais Daïshirô adore les bras de fer, et je peux être sûr à 100% qu'il va te demander d'en faire un avec Goku !

- Goku ?

- Euh... Gouki, Gako, Geek ou... peut importe. Ce gamin là a un bras énorme, dans un bras de fer, t'aurais aucune chance ! Mais je sais comment te faire gagner !

- Attends, t'y tiens vraiment à ce bras de fer ?

- J'vais quand même pas perdre contre lui !! S'te plait, fais pas ton gamin et écoute-moi !

- OK...

- Cosmos !

- Pardon ?

- Cosmos ! Tu auras besoin de ton Cosmos !

- De quoi tu parles là ?

- Voilà.... dis-toi... que la matière est constituée d'atomes minuscules, tout le monde est fait d'atomes. Si tu veux affecter quelque chose, tu dois avant tout cibler ses atomes et concentrer toute ta force pour les perturber, et....

- Euh... je comprends rien.

- Fuuki ! Kuma ! Vous vous dépêchez ?!

- Oh merde !


Fuuki paniquait, sa fierté, puérile et ridicule, lui refusait tout échec contre son ami d'enfance, mais il n'avait jamais enseigné quoi que ce soit concernant le Cosmos à son apprenti, il ne luis avait même rien enseigné du tout, il faisait un très mauvais professeur, et il devait en payer le prix en se ridiculisant devant Daïchirô. Résigné, il laissa partir Kuma et l'accompagna jusqu'à une petite table en plein air, le lieu du duel. Daïchirô se réjouit à l'idée que Fuuki devine si bien ses pensées.

- Hé ! Pas mal ! Moi ça me convient parfaitement ! Tu veux le faire Geki ?

- Oui ! lui répondit d'un ton décidé son fier apprenti, sûr de lui.

Kuma et Geki prirent place autour de la vieille table en pierre, et mirent leurs bras droits en position de départ. Contrairement à Kuma, Geki ne montrait aucune anxiété, sa victoire contre un tel gringalet était assurée de toutes façons, un rictus vainqueur ornait déjà son visage arrogant, alors que celui de Kuma était plus un rire gêné qu'un véritable sourire. Daïchirô se chargea de déclarer le début de la confrontation, en tenant fermement les mains des participants.

- Prêts les gars ? Un...

Angoisse.

- ... Deux...

Sueurs froides.

- Trois !

Crispation. Kuma serra d'emblée la main de Geki et poussa de mieux qu'il pouvait, sans aucun succès.

- Alors ? T'as du mal à bouger ? se moqua Geki.

Fuuki se prit la tête dans les mains et commença à désespérer. Son élève forçait de toutes ses forces mais la main adverse ne bougeait même pas d'un millimètre. Geki commença à exercer sa force prodigieuse et repoussa la main de Kuma avec une facilité déconcertante, or, celui-ci, voyant à la déception de son maître, s'obstina à forcer pour immobiliser son bras, mais Geki ne l'entendit pas de cette oreille...

- Inutile !

Il força un bon coup sur sa propre main et le choc que cela produisit rompit les os du bras droit de Kuma, cassé au plus profond du squelette et du muscle. Il hurla d'une intense douleur en se mordant les doigts jusqu'au sang et en se défoulant sur la table en pierre pour provoquer des blessures pires encore. Daïchirô, choqué par une telle violence, mais conscient de la victoire, déclara.

- Geki a gagné ! Je suis désolé pour ton bras, Kuma, mais tu t'es bien bat...

- Ta gueule !

- Quoi ?!


Kuma s'obstinait désespérément. Ce n'est pas qu'il voulait à tout prix satisfaire la fierté de Fuuki, mais il s'était jurer de lui exprimer sa reconnaissance pour l'avoir adopté et donné une famille. Il voulait satisfaire Fuuki de la même manière qu'un fils comblerait son père, il voulait lui montrer à n'importe quel coût qu'il était capable de l'impressionner. C'était un geste qu'il avait toujours souhaité faire pour un père imaginaire, et qui, ce jour là, il le voulait, il le devait, il le savait, deviendrait réalité. Dans un sourire qui aurait pu passer pour l'arrogance du perdant, il tendit son bras gauche et appuya son coude contre la table robuste, faisant un digne du doigt des plus présomptueux à Geki, l'incitant à continuer la confrontation.

- Geki ! Je te rappelle que ma main droite n'a toujours pas touché la table ! J'ai pas encore encore perdu ! Essaie de gagner contre ma main gauche !

- Mais, Kuma, c'est ta main la plus faible !


Il le savait très bien, mais il s'en moquait, bien que son bras gauche était plus aise à manier que son droit, il voulait à tout prix se battre et prouver sa valeur. Malgré le sang, malgré la douleur, malgré tout, il devait surpasser Geki !

- Allez ! On commence maintenant ! T'as peur ou quoi ?

- Tu rêves !
lança Geki en empoignant la main de Kuma.

Sans attendre le moindre signal de départ, les deux adversaires s'empoignèrent et forcèrent tous deux avec une envie irrépressible de vaincre l'opposant. Geki voulait en finir en un seul coup, il déchaîna toute la force de son bras et plaqua in extremis la main de Kuma à la table, la faisant claquer comme un gong victorieux.

- Je l'ai eu ! jubila-t-il.

- Geki, qu'est-ce que tu fais ? Pousse ! intervint Daïchirô.

- Quoi ? Oh !

Musique !

Geki venait halluciner, en réalité, les n'avaient pas encore bougé, comme si toute la force qu'il avait utilisée pour vaincre Kuma était vaine.

- Mais... que ?

Kuma semblait différent. Il tenait Geki avec une vigueur inédite, et plus aucune goutte de sueur ne perlait sur son front, en fait, elles avaient laissé place à un sourire en coin inquiétant. Il demanda à Geki :

- Alors ? Tu ne pousse pas ?

- Toi ! Tu vas voir !


Geki forçait comme une bête sur le bras de son adversaire, mais cela n'avait aucun effet, la force de Kuma égalait celle dont il était si fier, non, pire, elle la surpassait de loin ! Dans la tête du jeune garçon, la voix de son maître bien-aimé résonnait sans cesse...

"La matière est constituée d'atomes."

"........................................................Si tu veux affecter quelque chose, cible ses atomes !"

"................................................................................................................................. Tu dois concentrer toute ta force pour perturber la matière !"

".............................................................. ................................................................................................................................................................Fais brûler ton Cosmos !"



- Je peux forcer ?

La force de Kuma fit bouger la main de Geki avec une facilité déconcertante, il ne semblait même pas faire le moindre effort pour faire reculer son rival ! Le jeune gaillard gémissait, ses muscles se contractèrent et doublèrent de volume, mais rien, Geki était en train de perdre le plus facilement du monde ! Puis, Kuma se décida à clore le match, dans un fracas bestial, il fracassa la main de Geki contre la roche même et fendit la table en mille morceaux ! Geki n'avait pas seulement touché la table, il l'avait traversé !

- J'ai gagné ! Geki !

Non loin, les deux adultes étaient chamboulés, impressionnés par le retournement de situation et la victoire de Kuma, qui avait vaincu la force brute de Geki avec sons seul bras gauche ! Daïchirô, tout aussi stupéfait que Fuuki, cassa néanmoins le mur du silence en annonçant la raison d'une victoire si décisive :

- Cosmos ! Fuuki, tu as enseigné la pratique du Cosmos à ton gamin en une semaine de temps ?

En réalité, Fuuki le gardait depuis trois ans, et la seule fois où il avait évoqué le Cosmos avec son jeune élève, c'était dans son cabanon juste avant la confrontation, lui non plus n'en croyait pas ses yeux.

- Bah... f-faut croire...

- Quelle énergie terrifiante ! Je te jure, mon vieux, derrière lui, j'ai cru voir un ours !

- Ouais... moi aussi.... incroyable...

- Alors... il va devenir... ?

- Non... non... il a pas besoin de ça...

- Ne dis pas de bêtises ! Fuuki ! Ce gamin a l'air parfaitement capable d'endosser une Armure !

- Oui... mais...

- Fuuki... tu lui as rien dit, je me trompe ?

- ..... Non... répondit-il dans un soupir.


Silence...

- …. Pas encore....


Dernière édition par Kenshirô le Dim 26 Sep - 10:20, édité 1 fois
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Char Aznable

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MessageSujet: Re: RP Saint Seiya   RP Saint Seiya EmptyVen 24 Sep - 21:57

Excellent ma poule, tu t'es troué l'cul s'coup ci !!
Et le Kasumi Kuma m'a fait rire !
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Lelouch Lamperouge

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MessageSujet: Re: RP Saint Seiya   RP Saint Seiya EmptyVen 24 Sep - 22:00

J'dirais même plus: tu t'es bien troué l'cul !




Nan plus sérieusement c'est excellent.
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Arria

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MessageSujet: Re: RP Saint Seiya   RP Saint Seiya EmptyVen 24 Sep - 22:00

Vous êtes rapides. O.o
Vous avez déjà tout lu. O.o
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Char Aznable

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MessageSujet: Re: RP Saint Seiya   RP Saint Seiya EmptyVen 24 Sep - 22:02

15 minutes, il a mit de la lecture ce con.
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Kenshirô

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MessageSujet: Re: RP Saint Seiya   RP Saint Seiya EmptyVen 24 Sep - 22:03

Exact, Char, Kasumi est en réalité le nom de famille de Kenshirô " Jamais mentionné dans le manga original." et Fuuki est représenté par une image assez peu ressemblante du personnage original de Juuza dans le même manga, ce sont les deux seules références à Ken et... ouais je suis surpris, z'êtes rapides vous, moi j'ai à peine eu le temps de relire le premier post....
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